Qu’est-ce que Chemises à poils, cravaches à fleurs? L’after-party officieux des tam-tams du Mont-Royal qui résonnent encore en vous le dimanche soir? L’écho se poursuit toutefois en dehors de toute rivalité entrepreneuriale malsaine (énergie négative) qui oppose le commis-vendeur de pelure de banane au guenilloux d’élite. Pour rétablir un équilibre sismique et psychologique hors du temps-c’est-d’l’argent, il nous faut distribuer les ondes à travers d’autres faisceaux rudimentaires: pommes-grenades moyen-orientales, trames sonores bollywoodiennes, 45 tours québécois toastés des deux bords, garage, soul, rhythm and blues, flower music, psychédélique, leurs dérivés homologués, et bien d’autres affaires.

Pourquoi va-t-on à CÀPCÀF? Généralement, c’est pour: dépoussiérer ses chakras, s’oublier dans une dérape karmique, arroser son estomac de cidre pour calmer son atrabile volcanique, dilater son esprit et trouver des solutions à ses problèmes de stratégie communicationnelle, « shaker » son « money maker » pour contrer le mauvais œil, voir si c’est vrai qu’on a engagé une danseuse de baladi, retourner à l’état floral sur du The Seeds, ou tout primitivement pour en entendre des vertes et des pas mauves (« Voices Green and Purple… »).

 
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